Photo: Javiera Ovalle Sazie

« Confession d’une femme éléphante », première partie.

La femme éléphant est née de la trahison.
La femme éléphant est née de l’incohérence.
La femme éléphante est née des mensonges pieux.
La femme éléphante est née de la déception.
La femme éléphante est née de l’imposition.

« …., je voulais avouer que je suis née d’un potin, que je voulais vous séduire à partir d’une histoire d’amour banale, grotesque, obscène, et que je désirais faire de ce potin une démarche d’artiste.  Car la fatigue des toutes ces justifications à donner et tous ces discours à composer, a éveillé en moi le désir de subvertir l’ordre des choses. Pour un moment, je voudrais rendre  floues certaines limites. Je veux confondre l’intention d’artiste avec une fiction, avec un qu’en dira-t-on, avec une rumeur ».

Moi, la femme éléphante
 

 

Nocturne, La Centrale, 24 mai 2012.
Photos: Diana Le Nézet

 

« Confesiones de una mujer, » primera parte.

La mujer elefante nació de la traición.
La mujer elefante es esposa de la incoherencia y de las mentiras piadosas.
La mujer elefante es amante de la decepción.
La mujer elefante nació comprometida.

« …., esta confesión consistía en admitir que yo nací de un chisme, que quería hacer de este chisme intención de artista,  que los quería seducir a partir de una historia banal y obscena, qué cansada de tantas justificaciones y estructuración de discursos, quería por un momento subvertir el orden de las cosas y llegar a turbar ciertos límites, quería confundir intención artística con ficción, con el qué dirán, con un rumor ».

Yo, la mujer elefante.