« J’ai de la misère à mettre les deux ensemble »Autres lits, autres paroles. 

« Prendre son pied »: « To come », « acabar », « Correrse », « to get one’s kicks ». Cette expression n’a rien à voir avec l’image du bébé qui s’empare de son pied pour le sucer avec un grand plaisir. Le pied vient de l’argot du XIXe siècle. Il désignait une part, une ration, un ‘compte’ que les voleurs réservaient sur leur butin pour leurs complices. En 1878, « j’en ai mon pied » voulait dire « j’en ai mon compte, j’ai ma ration ». C’est ce sens de ‘ration’, exagéré, qui a permis ensuite de dire d’une femme qui « prend sa ration » qu’elle en a eu pour son compte lorsqu’elle a fait l’amour. Car cette expression a longtemps été réservée à la gent féminine avant, plus récemment, de s’étendre au genre humain tout entier.
( consultée le 31 mai 2013)

à partir de « Autres lits, autres paroles »

 

J’ai bloqué dans la question de l’amour.

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 L’amour c’est une question qu’on se pose quand on est insatisfait à répétition.

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Je ne veux pas me donner le trouble de tomber amoureux comme ça pour rien.

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C’est un peu comme l’art.

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Je me prête au jeu de quelqu’un d’autre.

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L’amour, moi l’amour je sais c’est quoi.

Ce n’est pas un échange de services.

Ce n’est pas un effort.

Je le fais par plaisir.

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Est-ce que je suis prête à faire 8 km pour quelqu’un?

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Quand tu es loin, tu acceptes le fait de peut-être t’éloigner encore plus.

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J’ai une culpabilité qui est là.

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Le sexe? Ha! Plein des choses! Ça dépend, des fois c’est juste un besoin animal.

Des fois c’est un besoin corporel comme aller à la toilette….Pas DANS la toilette…
Des fois, c’est ça, pour tous, peut-être.
Si le sexe implique des sentiments….le plaisir d’être avec l’autre,
qu’à ce moment-là devient l’auuuutreeee…..sssssssspécial, ta moiitiéeeee,
l’autre signifiant, the OTHERS. À ce moment le sexe est divin. C’est pas l’amour.

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Du sexe à l’amour? Ça se peut. C’est un chemin….mais ce n’est pas juste ça.
Mais on n’a pas de sexe. On est au lit.
C’est un thé au chocolat? Non, c’est un thé au café.
Mais il a un petit goût au chocolat, ha? Oui.
C’est bien, ha? Je vais faire des images pour toi. 

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C’est gênant de dire ça.

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Le sexe n’a pas de limites, mais la relation met des limites.

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Ça c’est la meilleure position. Il ne faut pas bouger.

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C’est un des contacts privilégiés le plus satisfaisant. Comme être humain c’est ça que tu devrais faire.

C’est le lieu de l’être humain.

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L’orgasme

Le touché

La peau

Les poils

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C’est quelque chose que j’aimerais plus vivre de façon amoureuse.

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Il est difficile d’en parler avec une complète honnêteté.

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On peux-tu ne pas avoir envie?

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C’est un besoin, pas comme manger et boire, mais… quand même.
Il faut être capable d’être à l’écoute de nos besoins.

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On s’arrange.

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Ça peut être triste.

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Moi, je suis plus comme une amoureuse que comme une amante.

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Le désir c’est un élan, plus que le désir du sexe comme tel. 

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J’avoue que… C’est compliqué.

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Dans tous les couples, c’est comme ça peut-être? 

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C’est la vie quotidienne qui devient la vie avec quelqu’un.

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C’est une manière de se protéger, de ne pas se donner complètement.
C’est comme si on tombe dans une abîme.

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Où est le vide pour chaque personne?

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La névrose du contrôle, … le sexe est de se perdre.

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C’est toujours un déséquilibre. La réciprocité est nécessaire mais l’égalité est un concept qui ne tient pas dans ce contexte. Ce sont les contraires qui s’attirent et les différences qui sont intéressantes.

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On n’a plus de contexte pour vivre ça.

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Je n’ai pas envie de me forcer.

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2 (Dans la situation x) parlons de l’éléphant
Es posible un amor intercultural?

 

C’est une question d’être d’autre culture ou non?

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Il y a moins d’attentes par rapport à la normalité.
On est plus dans la rencontre d’une autre personne.

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Je ne suis pas un homme québécois, je suis juste un homme.

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Il y a toujours des surprises.

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On a des préjugés.

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Des difficultés? Oui, c’est clair. Moi, j’imagine que les gens sont assez ouverts.

On s’attend à ce qu’il y ait des différences et non pas des difficultés.

À Montréal, peut-être qu’il y en a moins.

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J’ai toujours été attirée par la différence. C’est une source de stimulation.

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sans hiérarchie.

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J’étais une Étrangère.

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C’est plus une question de personnalité que culturelle.

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Je n’ai pas eu des histoires marquantes avec une femme d’autres cultures.
J’ai eu des histoires qui n’ont pas duré, quelques fois.

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Déjà une rencontre, c’est difficile. 

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Je ne peux pas généraliser. Il n’y a pas quelque chose que je peux lier à des codes culturels.
Je pense que c’est plus dans le quotidien, dans la répartition des rôles.

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I wish I could speak French better.

I wish I could speak other languages.

I feel limited.

 I just… have this feeling about language barrier that I want to overcome.

I’m coming to learn.

Me included.

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I feel comfortable with this.

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I think for people some time it becomes too much.

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Je ne dis pas que ce n’est pas possible.
Ce n’est pas juste la langue mais tout ce qui traîne culturellement.

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Je trouve que c’est un grand défi.
J’aimerais ça…

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 On sait tous de quoi on parle.

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Déjà c’est difficile en paroles, en mots. C’est comme si culturellement il y a plein de sous-entendus, et ces sous-entendus-là ne sont pas les mêmes d’une culture à l’autre. Si tout n’est pas dit exactement en mots là, un mot après l’autre, il y a tellement d’incompréhension. Je me sentais complètement incomprise. On aurait dit qu’il aurait fallu qu’il me raconte tellement tellement tellement de choses. C’est un défi de grand taille. En même temps, c’est très intéressant. Si tu aimes vraiment quelqu’un, puis que les deux veulent que cet amour-là marche, il y a un moyen de se comprendre, mais c’est juste que c’est plus difficile qu’avec ton voisin qui a grandi sur la même rue, qui a vu arriver les mêmes événements dans l’histoire de ton pays, qui a vu les mêmes émissions à la télé quand il était jeune. Il y a vraiment un défi supplémentaire.

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Il y a beaucoup de préjugés à surmonter. C’est facile à dire…

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 Je n’ai jamais eu à vivre de différences culturelles importantes avec une amoureuse.

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Elle était déjà intégrée.

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Des fois ça m’agace de ne pas être comprise immédiatement. Souvent, il me fait répéter.

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Je ne pouvais pas être avec quelqu’un avec qui je ne pouvais pas parler ma langue maternelle. Même si je n’ai pas de problèmes à parler la langue de l’autre. Pour des raisons politiques à Montréal, à moment donné, il y a des limites…

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Lui, son rapport à ma culture est voulu.

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J’ai fantasmé sur ça et je ne l’ai jamais fait.

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Je suis blasée face à ma culture.
Je suis blasée face à ma ville.
Je vis dans ma tête, je ne vois plus ma ville.
Son rapport face à ma culture est différent.
Son rapport à ma ville est différent, ça demeure une ville nouvelle.
C’est le regard de l’autre sur ma culture.

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Comment croire qu’ils savent vraiment avec qui ils sont?

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Quand je parle l’autre langue, il y a quelque chose qui me transforme. Je ne suis plus tout à fait la même. On a des personnalités différentes selon la langue qu’on parle, mais c’est toujours nous.

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On est l’un et on est l’autre et l’autre aussi.

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Ça apporte une distance inévitablement.
Il y a toujours une distance. Il y a toujours un petit ajustement à faire par rapport à l’autre. On ne peut rien tenir pour acquis. On ne peut jamais être complètement sûr qu’on va être compris.

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Cet espèce d’ajustement continuel…
Il peut provoquer parfois une sorte d’humour.
Ça peut provoquer aussi de la frustration.

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Le malentendu, indépendamment des différences culturelles, c’est la grosse affaire dans les relations.

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