Une femme éléphant en résidence
Installation, performances.
Été 2018. Juin-août.
à La Vitrine, atelier Daigneault-Schofield
2126 rue Rachel, Montréal, Qc.
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Journal de bord d’une femme éléphant en résidence.
Page en construction, en attente de corrections linguistiques.
De junio a agosto 2018.
En La Vitrine, atelier Daigneault-Schofield
2126 calle Rachel, Montreal,Qc.
Le 29 juin
Deux croix marquent l’initiation de la résidence.
C’est sont des références dans l’espace, points de départ, points de fuite, une cible.
Elles signalent aussi une frontalière, deux points de vue radicaux.
Deux signes de plus, elle sont les guides de l’observation des déplacements de la lumière, les ombres, les reflets.
29 de junio
Dos cruces marcan el inicio de la residencia.
Se trata de una referencia en el espacio; señal de partida, dos puntos de fuga, dos blancos fijos.Marcas de una frontera, dos perspectivas radicales. La cruz blanca, un signo más que guía la observación de los desplazamientos de la luz, las sombras, los reflejos.
Le 1 juillet
Elle rentre avec ses souliers de Cendrillon (2002):
Une couronne pour Cendrillon, un conte de fesse.
La lumière sur le plancher sert de guide pour occuper l’espace.
Une petite de femme éléphant s’assoit toute seule de l’autre côté.
Ella entra con sus zapatos de Cenicienta (2002)
Une couronne pour Cendrillon, un conte de fesse.
La luz en el piso sirve de guía para ocupar el espacio.
Una pequeña mujer elefante se sienta sola el otro lado.
Le 3 juillet
À l’intérieur, la vitrine devient un volume à percer, une chambre à occuper, une cloche de cristal, un cadre pour la vue extérieure. Le ciel se découpe; une forme bleue et plate. Les édifices voisins sont alors des fictions.
Même si elle est exposée, elle a un point de vue; elle est la marchandise avec sa perspective à soi.
La vitrine la réduit, déterminer sa dimension existentielle en l’objet marchant.
Les reflets apparaissent comme des fantômes. Tout à coup, les invisibles commencent à se faire entendre.
Al interior, la vitrina se convierte en volumen a atravesar, en un cuarto a ocupar, en una caja de cristal, en un marco de la vista exterior. El cielo se recorta, se vuelve forma azul y plana. Los edificios vecinos se tornan ficción. Ahora el exterior es una fábula.
Incluso si elle está expuesta, porsee un punto de vista, es una mercancia con perspectiva propia.
La vitrina determina su dimensión existencial en objeto comercial.
Los Reflejos ofrecen otra dimensión, historias paralelas.
(Los fantasmas, los invisibles, de pronto comienzan a ser escuchados)
Le 6 juillet
(Tracer)
En dessinant dès l’intérieur ou la perspective d’une femme un éléphant.
Une vision solitaire. Son oeil gauche ne voit pas la même image que son oeil droit. Si elle s’approche, les proportions changent.
Les couleurs s’intensifient, les détails apparaissent. Des leçons de base du dessin.
Le bras ne peut pas toucher le point de fuite ni les arêtes.
Un incessant aller et retour s’avère indispensable. 6 de julio
(Acción de trazo)
Dibujando desde adentro o la perspectiva de una mujer elefante.
Visión solitaria. Su ojo izquierdo no ve lo mismo que su ojo derecho. Si se acerca, las proporciones cambian, los colores se intensifican, los detalles aparecen. (Lecciones básicas del dibujo).
El brazo no puede tocar el punto de fuga, no alcanza a tocar las aristas. Es indispensable ese constante ir y venir.
Le 10 juillet
L’heure change tout; la lumière, l’achalandage des gens, des vélos, des comions de l’œuvre en construction.Le temps, le soleil, la chaleur fixent davantage la colle sur la vitre. Des nouvelles textures apparaissent et avec elles, des nouveaux sens.
La hora lo cambia todo; la iluminación, la congestión de gentes en la acera, en la ciclovía, los camiones de la obra en construcción.
El tiempo, el sol, el calor fijan el pegante de la cinta en el vidrio. Nuevas texturas aparecen y con ellas nuevos sentidos.
Le 19 juillet
L’été à Montréal ou la balade des mateaux-piqueurs.
Une rue en construction.
Une installation en développement.
Des stéréotypes en lute.
Une femme éléphant pervertit l’ordre des choses.
L’effacement des croix.
Montreal en verano o la balada de las trituradoras de hormigón.
Una calle partida.
Las maniobras de una instalación.
Estereotipos que luchan.
Y una mujer elefante que no se haya y cambia el orden de las cosas.
La desaparición de la cruz.
Le 5 août
Montréal, « ils se sentent les pas d’un grand animal ». (Une traduction incertaine)
Montreal, « se sienten pasos de animal grande ». Le 18 août
« Vite fait bien fait », parce que Fritta Caro et son altéro(s)philie.18 de agosto
Corriendo base. Cosas de Fritta Caro y su altero(s)filia.
Le 21 août
Elle est toujours un chantier en construction.
21 de agosto
Ella es siempre una obra en construcción.
Le 28 août FAUX DIRE QUE:
28 de agosto Ella es marea alta, un cuerpo que navega. Breve testimonios del recorrido del sol sobre esto que no es una tienda de mascotas. Arriba, foto tomada el 6 de septiembre a las 4:09 pm. A la derecha, foto tamada por Francisco de la Barra el 8 de septiembre a las 5:00 pm.Google translate: Bref témoignage de l’itinéraire du soleil sur ce qui n’est pas une animalerie. Ci-dessus, photo prise le 6 septembre à 16h09. À droite, photo tamada de (prise par) Francisco de la Barra le 8 septembre à 17h00.
Le 6 septembre / Ceci n’est pas un pet shop –
Ella,todavía en obra negra.
L’intention première
La femme éléphant sera présentée dans La Vitrine, atelier Daigneault-Schofield à la manière d’un pet shop. Elle occupera cet espace commercial connoté durant une après-midi. La vitrine deviendra l’atelier où elle subira une mutation partielle de son corps. Les matériaux qui seront utilisés sont de la terre de jardin et des bas de soie. Avec ces matériaux, elle créera une prothèse molle qu’elle portera comme extension de ses jambes. De légers mouvements lui permettront de reconfigurer la forme de ses jambes « augmentées ». Elles prendront diverses formes; voir une première expérience réalisée en 2014 (Argentine) « Negro sobre oro«
La vitrine permettra la création d’une condition particulière: la femme éléphant sera isolée et elle adaptera ses mouvements aux dimensions de cette boîte en verre. De cette façon, l’espace, le corps, la terre et les actions produiront de nouvelles images et de nouveaux sens. Cette action cherche à élaborer la thématique de la femme qui migre. La terre qui colle à son corps fait allusion à la mémoire d’un territoire qui ralentit sa marche et trouble ses mouvements.
« La primera intención es la que cuenta »
La mujere elefante será expuesta en La Vitrine, atelier Daigneault-Schofield como si se tratara de un almacén de mascotas. Ella habitará el espacio comercial ya connotado durante toda una tarde. La vitrina se convertirá en un taller donde ella realizará mutaciones parciales de su cuerpo. Los materiales que serán utilizados son: tierra de jardín y medias veladas. El personaje creará una prótesis blanda que llevará puesta como extensión de sus piernas. Movimientos ligeros le permitirán reconfigurar la forma de las nuevas piernas « aumentadas ». (Ver la primera experiencia realizada en el 2014 en Buenos Aires. « Negro sobre oro« .La vitrina permitirá la creación de una condición particular; una mujer elefante estará aislada y adaptará sus movimientos a las dimensiones de esta caja de cristal. De esta manera el espacio, el cuerpo, la tierra y las acciones producirán nuevas imágenes y nuevos sentidos, haciendo referencia, por ejemplo, a la mujer que migra. La tierra adosada a su cuerpo haría alusión a la memoria de un territorio que perturba sus movimientos y entorpece su andar.